
Maître Funakoshi
Les 20 préceptes de la main de Cathay.
Ni-ju Kara-te jutsu Kyokun ; Gichin Funakoshi (1923).
Maitre Funakoshi, a laissé une trace écrite pour guider les pratiquants dans leur quête de la compréhension approfondie dukarate jutsu. Le taï jitsu étant une forme de karate jutsu, nous trouvons ses préceptes éclairants.
Il s’agit de 20 maximes, succinctes, qui s’inscrivaient dans le cadre d’une tradition orale et réservée aux meilleurs élèves. Elles étaient originellement destinées à être complétées par les explications du Maître, dans son dôjô ou au hasard de cours particuliers que celui-ci dispensait à ses disciples.
Selon l’évolution du pratiquant, on aura une lecture plus ou moins avancée de ces préceptes.
- rei au début, rei à la fin
- il n’y a pas « attaque » en Karaté
- Karaté Martial est justice et complément de justice
- d’abord se connaître soi-même pour connaître les autres
- la technique mentale est plus importante que la technique physique
- garder l’esprit détaché
- l’infortune vient toujours de notre propre faiblesse / négligence
- Karaté martial, pas seulement au Dojo
- l’entraînement au Karaté Martial dure toute une vie
- trouver des solutions aux questions dans la nature
- si l’on ne garde pas le feu sous le chaudron, l’eau devient froide
- ne pas penser gagner, ne pas penser perdre
- en combat réel, agir en fonction de ses adversaires
- Karaté Martial est manœuvre entre vrai et faux
- toujours penser que bras et jambes sont des sabres
- en franchissant le seuil de notre maison, un million d’ennemis nous guettent
- prendre la garde pour les débutant ; plus tard tout doit partir de la posture naturelle (shizen tai)
- le combat réel est différent du kata
- varier les rythmes, hauteurs, tensions – relâchements, vitesses – lenteur
- toujours être créatif.